Partenaires de l’Initiative NEA
L’Initiative NEA travaille en partenariat avec des organisations du monde entier pour soutenir et mettre en œuvre des évaluations des écosystèmes à l’échelle nationale. Cela comprend les pays partenaires qui entreprennent ces évaluations, les membres du consortium qui soutiennent la mise en œuvre de ces évaluations et les donateurs qui fournissent un soutien financier.
Partenaires du consortium
L’initiative NEA, dirigée par l’UNEP-WCMC, fait partie d’un consortium avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) dans le cadre du Réseau BES-Net.
Par l’intermédiaire de BES-Net, le PNUD contribue à renforcer les capacités au niveau national pour entreprendre des évaluations des écosystèmes en collaboration avec les pouvoirs publics, ainsi qu’avec des organisations partenaires du monde entier. Ce travail complète l’évaluation globale de l’IPBES en s’appuyant sur le guide de l’IPBES relatif à la réalisation des évaluations. Concrètement, le PNUD aide les pays partenaires à impliquer les parties prenantes au processus d’évaluation en utilisant une méthodologie fondée sur le dialogue tripartite entre les différents acteurs concernés (scientifiques, politiques et professionnels) autour des questions clés abordées par les évaluations.
Le programme de l’UNESCO « Systèmes de savoirs locaux et autochtones » (LINKS) est l’interlocuteur de référence en matière de savoirs autochtones et locaux pour BES-Net. LINKS fait partie du Secteur des sciences naturelles de la Division des politiques scientifiques et du renforcement des capacités. Le programme héberge également le groupe d’appui technique de l’IPBES pour les savoirs autochtones et locaux. LINKS promeut ces savoirs en tant que source importante de données probantes, et facilite l’inclusion des populations autochtones et des communautés locales dans les démarches scientifiques et d’action publique liées au climat à l’échelle mondiale. LINKS a joué un rôle déterminant dans l’intégration des populations autochtones et des communautés locales, ainsi que des savoirs qu’elles détiennent, dans les instances scientifiques, politiques et sociales contemporaines sur des questions telles que l’évaluation et la gestion de la biodiversité et des écosystèmes (Convention sur la Diversité Biologique, IPBES), l’évaluation des changements climatiques et l’adaptation à ses effets (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques), la réduction des risques de catastrophe (Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes) et le développement durable (Rio+20, Future Earth).
Pays partenaires
L’Initiative NEA travaille actuellement avec trois groupes de pays sur les cinq continents, qui mettent en œuvre des évaluations nationales de leurs écosystèmes :
Pays de la tranche I
En 2017, le Cameroun, la Colombie, l’Éthiopie et le Viet Nam ont rejoint l’Initiative NEA pour entreprendre une évaluation nationale de leurs écosystèmes. Ils lanceront officiellement leurs évaluations en 2021 et passeront par la suite au stade d’utilisation des conclusions de ces évaluations pour étayer leurs politiques et décisions dans les secteurs concernés.
Pays de la tranche II
En 2018, l’Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Grenade se sont joints à l’Initiative NEA en vue d’entreprendre l’évaluation de leurs écosystèmes. Ils en sont actuellement à la deuxième étape du processus : l’évaluation des connaissances existantes sur la biodiversité et les services écosystémiques pour répondre aux enjeux stratégiques définis comme prioritaires par les parties prenantes de l’évaluation.
Pays de la tranche III
La République dominicaine, le Malawi et la Thaïlande se sont joints à l’Initiative NEA en 2020 pour réaliser l’évaluation de leurs écosystèmes. À l’heure actuelle, ils organisent les équipes qui vont se consacrer à l’évaluation et entament la première étape du processus, à savoir le cadrage. À travers un dialogue avec les parties prenantes, ils vont cerner les priorités de l’évaluation, y compris les enjeux stratégiques clés à aborder.
Soutien aux pays d’Afrique australe
L’Initiative NEA aide le Botswana, la Zambie et le Zimbabwe à effectuer le cadrage de leurs besoins et de l’impact potentiel d’une évaluation nationale de leurs écosystèmes. Ces travaux sont conduits avec le soutien de l’Agence norvégienne pour l’environnement.
Donateurs
L’Initiative internationale pour le climat (IKI) du ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire appuie financièrement l’Initiative NEA. Le Fonds japonais pour la biodiversité, l’Agence norvégienne pour l’environnement et le programme SwedBio du Centre de résilience de Stockholm apportent eux aussi un soutien financier.
Partenaire technique
Centre Helmholtz pour la recherche environnementale – UFZ
Le Centre Helmholtz pour la recherche environnementale – UFZ, est le partenaire technique de l’Initiative NEA. Il aide les pays partenaires à mettre en place ou à renforcer leurs plateformes scientifiques et politiques relatives à la biodiversité et aux services écosystémiques.